photo Vertikal | Mourad Merzouki

Vertikal | Mourad Merzouki

Dijon 21000

Du /00/1e16 au //099

Lutter, pied à pied, avec le poids des conventions. Affronter, mano a mano, la dureté de la rue. Se travailler au corps pour s’élever au-dessus de soi-même. Le hip-hop est né ainsi, vers la fin des années 60. Et parce qu’il se pratique toujours dans cet esprit, il n’a rien perdu de sa force d’affirmation. Mais comme pour toute forme d’expression émergente, son jaillissement de formes s’est précisé, discipliné avec le temps. Quelques créateurs s’en sont emparés, l’ont hybridé avec d’autres styles pour le conduire vers des horizons inédits. Mourad Merzouki est de ceux-là. Il a grandi dans le hip-hop et l’a fait grandir à son tour. Vertikal, avec le K qui est un peu sa marque de fabrique (et l’initiale de la compagnie Käfig, qu’il a fondée), marque une nouvelle étape de sa recherche. Le projet paraît hanté par un rêve aussi vieux que la danse : être libre comme l’air, devenir léger comme un souffle. Une utopie qui est ici réalisée à l’aide de techniques empruntées au cirque. Pour lancer sa troupe à la conquête de la danse verticale, le directeur du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne s’est aussi appuyé sur un espace de hautes parois ponctuées de prises[...]

photo Möbius | Compagnie XY / Rachid Ouramdane

Möbius | Compagnie XY / Rachid Ouramdane

Dijon 21000

Le 12/01/2022

Cela aurait pu s’appeler Murmurations. Le mot désigne ces fascinantes bandes d’oiseaux, tels les étourneaux, qui coordonnent leur vol de façon à rester toujours groupés, en formant un système cohérent de points en perpétuelle métamorphose. Nul ne comprend vraiment comment ils font. Impossible de suivre un seul individu des yeux, nous ne percevons que l’enveloppe globale et changeante de leur nuée. Leur vitesse, leurs trajectoires imprévisibles et pourtant liées entre elles, l’effet hypnotique qu’elles produisent, ont inspiré aux membres d’XY l’envie de travailler une performance en constante transformation, qui ne serait plus composée de numéros distincts mais se développerait d’un seul tenant, sans solution de continuité, et se nourrirait de l’« écriture par avalanches, en dominos, en ondes » d’un chorégraphe contemporain. Aujourd’hui, cela s’appelle Möbius, en hommage au fameux ruban, image de l’infini, qui se tord d’un demi-tour sur lui-même et se soude bord à bord pour qu’endroit et envers se rejoignent. Les frontières entre danse et cirque n’ont plus lieu d’être. On ne distingue plus entre forme et flux, entre début et fin d’un mouvement dans ce ballet de prouesses[...]

photo Möbius | Compagnie XY / Rachid Ouramdane

Möbius | Compagnie XY / Rachid Ouramdane

Danse - Bal - Cabaret

Dijon 21000

Le 12/01/2022

Cela aurait pu s’appeler Murmurations. Le mot désigne ces fascinantes bandes d’oiseaux, tels les étourneaux, qui coordonnent leur vol de façon à rester toujours groupés, en formant un système cohérent de points en perpétuelle métamorphose. Nul ne comprend vraiment comment ils font. Impossible de suivre un seul individu des yeux, nous ne percevons que l’enveloppe globale et changeante de leur nuée. Leur vitesse, leurs trajectoires imprévisibles et pourtant liées entre elles, l’effet hypnotique qu’elles produisent, ont inspiré aux membres d’XY l’envie de travailler une performance en constante transformation, qui ne serait plus composée de numéros distincts mais se développerait d’un seul tenant, sans solution de continuité, et se nourrirait de l’« écriture par avalanches, en dominos, en ondes » d’un chorégraphe contemporain. Aujourd’hui, cela s’appelle Möbius, en hommage au fameux ruban, image de l’infini, qui se tord d’un demi-tour sur lui-même et se soude bord à bord pour qu’endroit et envers se rejoignent. Les frontières entre danse et cirque n’ont plus lieu d’être. On ne distingue plus entre forme et flux, entre début et fin d’un mouvement dans ce ballet de prouesses[...]

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